• Cécile Coulon — Le cœur du pélican

    Le cœur du pélican


       

     

    Titre : Le cœur du pélican

    Auteure : Cécile Coulon

    Parution : Janvier 2015, Viviane Hamy

    Édition lue : Viviane Hamy

    SYNOPSIS

    Courir toujours plus vite, plus loin, à en user son corps, sa jeunesse, ses rêves... Anthime est un gamin comme les autres quand il découvre, avec sa sœur, la bourgade sans caractère où ses parents emménagent. Jusqu'au jour où il se démarque par sa rapidité à la course et devient le Pélican, une sorte de mythe dans la région. Seulement l'adulation, la notoriété et le succès se fracassent sans rémission quand ses tendons d'adolescent mal entraîné le trahissent en plein élan. Il doit abandonner la course, faire le sacrifice de ses ambitions et de son amour pour Béatrice. Foudroyé par la trahison de son corps insolent, l'homme qu'il devient s'englue dans la médiocrité : il épouse Joanna, timorée et sans charme, s'ankylose dans une profession ennuyeuse... Et c'est d'un type bedonnant et sinistre que se moquent, vingt ans plus tard, ses anciens camarades. L'humiliation embrase sa colère et gifle cruellement son orgueil. Le Pélican pourra-t-il encore déployer ses ailes et se forger un destin digne de sa légende ?

     

    Je ne connaissais pas du tout cette auteure auparavant, eh bien il est très peu probable que je la relise un jour. C'est en regardant La Grande Librairie, un jeudi soir, que je fus pris de l'envie de la lire. Je me procurai Le cœur du Pélican le lendemain et deux semaines plus tard, j'y étais encore. Impossible de me concentrer sur l'histoire et sur l'écriture : un désastre.

    Je trouve tout d'abord que le résumé donné est disproportionné par rapport à l'histoire. On a trop d'informations, beaucoup trop. J'espère que cela ne vous révulsera pas que je le dise, d'ailleurs.

    « Le monde ne comprendra jamais que les grands hommes ne sont pas ceux qui gagnent mais ceux qui n'abandonnent pas quand ils ont perdu. »

    On sent un bon fond, le tout m'a un peu donné l'impression du "t'en fais pas, c'est l'intention qui compte". Comme s'il y avait eu là un message clair, mais que la forme n'avait pas accordé sa passation dans mon esprit. La forme, parlons-en : un nombre incalculable de fautes laissées en plan, une écriture que je trouve plate, banale, sans aucune démarcation. Un style bancal variant du documentaire animalier à une grossièreté parfois choquante. Le message véhiculé m'a semblé teinté d'élans moralisateurs. Et je ne sais pas la fin. Je me suis arrêté peu avant ; je n'en pouvais plus. En règle générale, je déteste laisser une lecture inachevée. Je me dis toujours "attends de voir la fin, elle est certainement poignante ; il y a peut-être une chute, voyons !". Il est extrêmement rare que je ne termine pas un roman. En vérité, j'étais réellement décidé à le terminer (surtout parce qu'il bloquait un peu toutes mes lectures) quand je suis tombé sur un "on t'as vu" qui m'a achevé, vraiment. C'était la goutte d'eau, osé-je dire.

    « Gagner était une chose. Gagner souvent, une autre. »

    Je ne peux pas accorder de la crédibilité à un roman avec un nombre aussi astronomique de fautes, c'est au-dessus de mes capacités de lecteur. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé. (Notez le jeu de mots.) "Tu verras, la suite sera mieux." "Elle ose des choses, quand même, c'est original." Mais non. Je ne suis pas très convainquant.

    « N'empêchez pas votre enfant de devenir quelqu'un. »

    Un feu rouge donc, bien que cela m'embête de ne l'avoir terminé. Je me suis passé de fin comme j'ai jugé bon de le faire ; peut-être valait-elle le coup. Je ne sais pas.

    Et toi, tu vas le lire, dis ? Tu me diras ce que tu en as pensé, dis ?

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